

Un groupe d’artistes est sélectionné pour investir la vieille prison de la capitale. Un lieu chargé d’une atmosphère d’abord inquiétante, puis étrangement rassurante. Un.e artiste, une cellule, et une semaine pour s’approprier moins de dix mètres carrés. Pendant sept jours, ma cellule devient un atelier. Bienvenue dans ma tête — cet endroit qui peut parfois sembler être une prison, se transforme: les murs deviennent des canevas ; chaque image, une pensée, une émotion, un combat qui construit l’évasion. Les photos et les dessins se relient par des morceaux de ficelle. Les connexions se tissent et se forment, comme un nouveau réseau de neurones. Dans un monde qui cherche désespérément à nous dire qui nous sommes : une communauté, une couleur de peau, un accent, un passé, un héritage, une croyance... Être libre, c’est sans doute accepter de se voir, et de voir l’autre, dans sa complexité, dans ses incohérences. Être libre, c’est exister dans cette lutte qui devient danse, au cœur d’un monde qui va trop vite.