L'accident du Wakashio a permis de révèler la puissance d’une communauté rassemblée autour d’un objectif commun en situation de crise. Pourtant si l’urgence environnementale d'une marée noire suscite une réaction collective visible et instantanée, la lutte contre les fléaux moins spectaculaires comme la pollution plastique, exige une mobilisation structurée et durable.
Le plastique gangrène insidieusement nos écosystèmes au quotidien, et la capacité des Mauriciens à se mobiliser doit pouvoir s’incarner dans une transformation systémique de nos habitudes de consommation. L'esprit de solidarité et d’ingéniosité locale doit répondre, non seulement à l’urgence, mais aux enjeux persistants de la transition écologique.